Génération Remote - Le podcast sur les bonnes pratiques du télétravail

#40 - Il annonce la fin du full remote dans son entreprise, retour sur un bad buzz avec Maxime Duvauchelle

Posté le 05. Juillet 2023  (Dernière modification le 13. Janvier 2024 )
48 minutes  • 10171 mots

Salut tout le monde,

J’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle discussion captivante dans le podcast “Génération Remote” ! Aujourd’hui, j’ai invité Maxime Duvauchelle, un entrepreneur et fondateur de deux entreprises, pour discuter d’un post récent sur LinkedIn qui a fait beaucoup de bruit. Maxime nous présente brièvement ses entreprises, l’une fournissant un soutien académique aux étudiants en droit et l’autre se concentrant sur les technologies d’enchères intelligentes pour la consommation d’énergie dans les bâtiments.

Il y a six jours, j’ai découvert le post de Maxime sur LinkedIn, qui a suscité plus de 280 réactions et près de 350 commentaires. Dans ce post, Maxime annonçait sa décision d’arrêter le travail en full remote, ce qui déchainer les réactions sur so post. Je demande à Maxime de nous expliquer brièvement le contenu du post et les raisons derrière sa décision.

Maxime exprime sa surprise face à la réaction explosive du post, considérant qu’il s’agissait d’une simple histoire sur le contexte de son équipe. Il publie régulièrement sur LinkedIn, équilibrant du contenu professionnel avec des mises à jour sur ses entreprises.

Maxime explique comment son parcours d’entrepreneur a commencé pendant ses études. Au début, son entreprise fonctionnait à distance en raison de contraintes, mais à mesure qu’ils ont commencé à gagner en visibilité et en stabilité financière, ils ont dû prendre la décision de passer à un espace de bureau physique et d’embaucher des employés. Maxime, basé à Paris, et son associé, Jules, basé à Lyon, ont décidé d’ouvrir leur premier bureau à Amiens, la ville natale de Maxime.

Au départ, l’équipe était composée d’employés à distance et d’employés présents au bureau, mais après six à neuf mois, ils ont réalisé que ceux qui ne venaient jamais au bureau rencontraient des difficultés et souhaitaient plus d’interactions sociales. Maxime, en tant que responsable de l’équipe, a finalement pris la décision d’arrêter le full remote et de démenager son entreprise en Espagne!

Un épisode très intéressant pour apprendre des erreurs de Maxime!

Les épisodes dont on parle pendant ce podcsat:

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Le Transcript de l’épisode

Xavier (00:00:06) - Salut Maxime, bienvenue sur le podcast et est ce que tu peux te présenter rapidement?

Maxime (00:00:59) - Bonjour Xavier, Bah écoute pour commencer, merci pour cette invitation. En effet, on peut parler de bad buzz, On va y revenir alors pour me présenter rapidement.

Maxime (00:01:08) - Donc voilà, je m’appelle Maxime duvauchelle. J’ai deux boites aujourd’hui, une que j’aime appeler Tip top, en passe de devenir une PME qui est très classique, un qui fait du cours de soutien pour les étudiants en droit. Donc plutôt un peu comme Acadomia, mais pour le supérieur. Et puis une deuxième, une deuxième boîte qui est plus dans l’univers tech startup, qui est une entreprise qui crée et installe des technologies smart bidding pour permettre de de construire des bâtiments, des gens qui vont régler leurs consommations d’énergie et des tas d’autres choses.

Xavier (00:01:42) - Ok Renault qu’on se connaissait pas du tout. Moi je l’ai découvert il y a six jours parce qu’il y a six jours t’as posté un post sur LinkedIn et qui a complètement buzzé. T’as plus de 280 réactions, plus de trois quasiment 350 commentaires avec ou en gros tu expliques que tu arrêtes le full remote et tu t’es fait trasher dans le commentaire. Je pense qu’on peut dire ça. Alors il y a des gens qui te soutiennent, les gens qui crachent, c’est un peu marrant.

Xavier (00:02:08) - Est ce que tu peux? Est ce que tu peux nous expliquer rapidement en quelques lignes? Et puis après on ira dans le détail sur qu’est ce qu’il y avait dans ce dans ce post et quelle était la décision, etc.

Maxime (00:02:19) - D’abord, le premier point, c’est que je m’attendais vraiment pas, mais alors pas du tout à ce que ce post explose en Sincèrement, c’est un post pour moi qui était très banal pour raconter un peu l’histoire, le contexte autour de ça. Moi globalement, je publie quasiment tous les jours sur LinkedIn, donc on sait que quand on publie toujours sur un réseau, ça peut glisser d’un jour à l’autre et très tranquillement. Je fais toujours un équilibre entre des posts professionnels et des posts sur nos boites. Comme on travaille des sujets un peu plus larges comme le following notamment. Et puis bon, bah je rédige ce post. Pourquoi? Si je dois raconter un peu l’histoire, c’est que pour donner un peu de contexte, nous on a un équipe de cette personne, donc on est une petite équipe.

Maxime (00:02:58) - Concrètement, on travaille beaucoup ensemble, on se voit beaucoup si tu veux. On a beaucoup de juniors donc ça fait qu’on les voit beaucoup sur place. J’aime beaucoup bureau, etc. Et on a des gens qui ont envie d’avoir l’interaction sociale, leurs demandes spécifiques. Et j’ai notamment un de mes associés principaux et notre site IoT qui était en full remote, donc full remote. Voilà, je sais que certains m’ont repris en disant je voudrais que toute la boite à distance, mais là je dis bien il y a une partie de l’équipe qui était en 100 % télétravail, l’autre qui était en hybride pour être tout à fait clair, avec plus de présentiel que de télétravail. Et au bout de quatre, cinq six mois tout simplement. Jules qui est mon associé, il me dit mais j’en peux plus, mais je suis enfermé chez moi. Ok, au début c’était bien, je vois des gens qu’à travers la caméra je sais que bah sur place ça va vite. A On s’entend bien, il y a une ambiance positive et j’en peux plus de tourner dans mon appart en fait, d’être dans 30 mètres carrés à Lyon à l’autre bout de la France, alors que toute l’équipe, tous passe en fait là bas entre Amiens, Paris etc au nord de la France pour les vrais gens du sud et.

Maxime (00:04:08) - Et donc du coup on fait tout ça par delà et donc bon après on reviendra je pense. J’ai pas tout déballé comme ça, mais donc on avait, on a eu cette volonté tous ensemble de se réunir à un endroit de d’avoir l’hybride pour tout le monde en fait. Et c’est ça qui est important de préciser déjà pour commencer, c’est que ce postulat, c’est pas un poste contre le télétravail. C’était un poste qui critiquait pour nous et je dis bien pour nous l’application du full remote dans la boîte. Donc ce qui est deux choses différentes.

Xavier (00:04:35) - Est ce que tu me disais au début que t’as deux boites en parallèle et que du coup vous êtes c’est dans votre équipe? Comment est ce que Est ce que cette personne bah tu bosses sur les deux boîtes? Comment? Comment est ce que ça s’organise?

Maxime (00:04:49) - On a on a des quelques personnes qui sont transverses à un, trois, trois, quatre personnes max qui vont être transverses sur les deux activités et ensuite on va en avoir certains qui vont être cantonné à une boite ou l’autre parce que forcément après on a besoin de compétences particulières sur l’une des boites qui ne sont pas nécessaires dans l’autre et vice versa.

Maxime (00:05:07) - Ok, donc c’est réparti un peu comme ça, tout a été cadré un peu comme ça.

Xavier (00:05:11) - Et du coup est ce que qui est quelles sont les personnes qui sont fournies? Est ce que tu as une typologie et que je disais que ton silo est en full remote? Est ce que tu as des parts en PDF, sont en full remote et les gens je parle plus administratif, marketing etc sont en présentiel. Est ce que tu as organisé la boite comme ça ou est ce que ça s’est fait de fait? Est ce que tu peux nous expliquer un peu pourquoi? Pourquoi? Vous avez un fonctionnement bizarre à deux têtes presque.

Maxime (00:05:35) - Bah en fait ce qui s’est passé, c’est que tout simplement, vu qu’on a la première boite, on l’a créée sur la fin de nos études, tout simplement. Et puis bon, bah sur les deux premières années, ça commence vraiment à prendre, mais pas suffisamment pour ouvrir locaux, tout ça etc. C’est que le début on fait ça à Aix en sandale, donc on commençait à démarrer.

Maxime (00:05:55) - Forcément, quand on fait une boite, quand on est étudiant par définition est souvent full remote par contrainte des choses. Et puis je pense que personne avait prévu dans son plan de carrière d’être entrepreneur. Finalement à Clermont, on était tous. On est majoritairement des profils grandes écoles, on allait plutôt vers la finance. Moi je voulais du droit plutôt avocat, droit des affaires, des choses comme ça. Et puis ça, la passion, tout ça fait et puis ça a marché, donc on a pu continuer dessus. Et donc arrive un moment où il y a cette bascule, suite où tu sors des études et la boite a de l’argent, et le fait de prendre des locaux et de recruter en fait. Parce que dans notre logique, c’était ça qu’on avait envie de porter comme choses, on avait envie de construire quelque chose, donc ça se fait. Sauf que bah moi j’étais plutôt du côté de Paris Amiens en fait. J’ai étudié et je suis resté sept ans à Paris. Jules, mon associé était plutôt du sud est de Lyon en fait, etc.

Maxime (00:06:49) - Et donc du coup, ce qui s’est fait c’est que au début, et bien on en avait certains qui étaient encore à Lyon, un qui était à Paris et les locaux à Amiens. Donc on est parti un peu comme ça si tu veux. De fait, ça a pas été vraiment une volonté et ce qui s’est fait c’est qu’on a vu les salariés les premiers était plutôt en mode hybride parce que on a toujours mis le mode hybride dans notre boîte. Ça c’est toujours est un truc qu’on a porté et qu’on met en place. Mais on en avait deux qui étaient en full remote et on est parti comme ça. Et au bout de six neuf mois, c’est là où il y a eu, il y a quand C’est pas des tensions, c’est pas des tensions, mais du côté des gens qui ne venaient jamais au bureau. Il y avait, il y avait des difficultés, ils avaient envie de voir les gens et c’est pas lié. Je dis en termes de confort salé, mais ils en avaient marre, même s’ils avaient une vie sociale à côté.

Maxime (00:07:35) - Parce que j’ai vu des gens aussi qui ont dit oui. En fait, si on n’arrive pas attrayant full remote parce qu’on a pas de vie sociale, c’est qu’on a pas de pote. En fait, on n’a pas de famille, on a une vie sociale moisie, pas du tout du tout, en tout cas pour les personnes concernées chez nous. Mais pour elles, ces personnes là, ça suffisait pas vraiment, ça suffisait pas. Et à partir de là, moi je suis responsable de la structure. Je dois gérer des gens, je dois gérer de l’humain. Quel genre de personne je serais si je répondais à cette personne? Non mais en fait si tu vas pas bien, il faut qu’on change ton casque ou ton ton siège. En fait, c’est ça qui va pas, non? C’est plus profond que ça.

Xavier (00:08:14) - Moi il y a un truc qui m’intrigue. Pourquoi est ce que vous avez ouvert des bureaux à Amiens, déjà là? Est ce que toi tu es à Amiens? Si je comprends bien, ton associé était à Lyon, tu avais quelques autres personnes à Amiens aussi, où t’as recruté des Parisiens au début?

Maxime (00:08:31) - Non, en fait on a on a recruté sur Amiens directement, alors pourquoi Amiens? Bon, je remets dans le contexte, on est en sortie de Quid par rapport à ça? La boîte à fait a fait à peine 100 000 € de chiffre d’affaires, tu vois un truc comme ça.

Maxime (00:08:45) - Et en fait, on n’était pas assez solides financièrement pour aller sur Paris. Évidemment qu’on aurait choisi très, très certainement. On aurait choisi Paris si on avait pu dès le début.

Xavier (00:08:53) - Oui, bien.

Maxime (00:08:53) - Sûr, mais on pouvait pas. Donc on a choisi Amiens, qui est ma ville de naissance. En fait. C’est pour ça aussi. C’est pas au hasard sur la carte, c’est à 1 h de Paris en train, en moins d’une heure. Bien sûr que bon voilà, tu t’es rapproché de Paris, t’es pas loin de Lille, c’est assez bien positionné, ville assez industrielle aussi. Donc pour la startup qu’on voulait faire team building, c’était pas trop mal. Accent mis sur l’énergie sur le territoire, le développement de ça. Donc toutes ces raisons là, en fait, quand on a commencé à Amiens, en fait un film.

Xavier (00:09:21) - Ok, ok. Et vous vouliez absolument un bureau, tu t’es pas dit on fait un truc en full remote, on reprend une boîte aux lettres à Amiens ou peut être toi on va dans un coworking pour faire les réunions avec les clients si besoin.

Xavier (00:09:34) - Mais mais on se met Henry Brand fou le mode par défaut quoi.

Maxime (00:09:38) - Non parce que moi je sortais de fin, on sortait tous du vide, moi le télétravail. Alors que aujourd’hui, champ hybride, j’adore avoir des déjantés, travaille pour aller au sport, avoir plus de flexibilité. Mais sincèrement, en sortant de qu’Ovide, moi j’en avais, je saturé à je saturer d’avoir été enfermé chez moi quelque part? Les confinement, les machins. Je pense que j’étais pas le seul dans cette situation et que c’était pas lié au fait de pas mal de travail sans en avoir trop eu en fait, en tout simplement et forcé qu’avais créé cette situation. Et donc non, on avait envie, on avait un besoin, franchement, le besoin de prendre l’air et le besoin de de revoir des gens. Et même avec les masques.

Xavier (00:10:16) - Bah ouais, il y avait des masques en plus. Ouais ok, oui. Du coup, vous vous êtes mis dans une situation compliquée parce que moi j’ai tendance à penser que c’est un sujet de discussion, s’opposer à ce qu’il y a des gens qui sont pour ou contre.

Xavier (00:10:28) - Mais moi j’ai quand même tendance à penser que le mode hybride tel que tu le décris là, avant que vous arrêtiez, c’est je pense que c’est le pire parce qu’effectivement du coup il se passe beaucoup de choses j’imagine dans les locaux d’Amiens avec plein de ce que j’ai vu aussi, qu’il y a des gens qui râlent, qui disaient oui de façon on doit documenter ce qu’on apprend quoi qu’il arrive, etc. Et qui du coup disait en fait c’est juste parce que tu sais pas faire du remote, parce que tu sais pas documenté que ça se passe mal en vrai dans la vraie vie, c’est qu’il y a 50 pour 100 de la boite qui est dans des locaux à Amiens, il y a forcément y avoir des discussions informelles, des trucs de machine à café, etc que tu vas pas retranscrire sur le slack. Et du coup, celui qui est tout seul à Lyon, il finit par être complètement à côté de la plaque. Euh enfin ou tu vas décaler en fait en décalage et c’est horrible, c’est horrible à vivre.

Xavier (00:11:16) - Moi je l’ai vécu un peu et c’est pas terrible, Je confirme.

Maxime (00:11:20) - C’est tout compris. C’est exact. C’est exactement ça qui s’est passé. C’est que quand je disais ça, je ne disais pas non, Il ne faut pas documenter. Chez nous, on a nos chaînes, on documente à mort, on est, on est fan de process en fait de process. On est toujours obsédé par le process. On est en train de mettre en place un truc qui s’appelle Terreur par les process. Et oui, documenter évidemment. Mais on a exactement dit Tout ce qu’il fallait dire, c’est que ce que tu dis à la machine à café, tu ne vas pas le documenter, mettre sur Slack alors que tu viens de parler à la personne en face de toi. Sauf si évidemment c’est une info importante, mais je veux dire l’informel, l’écoute passive, toutes ces choses là. En fait, je suis d’accord avec toi sur ce point là, c’est que tu peux pas avoir une partie des gens full remote et l’autre partie en présentiel.

Maxime (00:12:01) - C’est un choix à faire, une culture imposée et l’entre deux et n’est jamais bon en fait.

Xavier (00:12:06) - Et du coup, est ce que vous aviez alors que quand on co-fondateur a commencé à râler en disant que c’était compliqué pour lui qui se sentait en décalage? Est ce que. Est ce que t’as. Est ce que vous avez testé des trucs avant de dire bon on arrête et après il nous expliquera peut être aussi ce que tu as décidé et comment est ce que tu veux transformer le truc. Mais on a entre les deux. Est ce qu’il y a eu des. Est ce que vous avez testé des machins? Est ce que vous êtes directs? C’est pas grave. Je viens. Viens à Paris. On se retrouve à Paris de temps en temps. Enfin, est ce que vous avez mis en place des choses pour essayer d’administrer web?

Maxime (00:12:37) - Ce qu’on a fait en fait, c’est que ben avec aussi la boite montant. Moi j’ai loué un appart. En fait, j’ai fait un truc très simple, c’est souvent d’accord avec en accord avec avec Jules évidemment, j’ai pas fait ça tout seul, c’est que j’ai loué un appart avec deux chambres en vrai pour qu’il puisse venir plus souvent parce qu’il venait quasiment jamais, pour qu’il soit plus souple aussi quand puis quand il y a des opportunités de venir qui viennent, y passe une semaine, etc.

Maxime (00:13:01) - Donc déjà on a mis en place et il venait une fois par mois, sept, dix jours. Donc déjà ça changeait complètement la face du truc. C’était bien à Amiens, il y.

Xavier (00:13:09) - Avait à Amiens du coup. Ouais.

Maxime (00:13:12) - Tu avais tout à fait et déjà on a commencé par ça et ensuite après oui nous on s’est améliorations org un peu. Bon, il y avait des visions etc. Mais si tu veux le point le plus difficile, je parle en terme de management et de hierarchie et de mise en place des choses dans une boite. Moi je suis le gérant, la boite et Jules c’est vraiment mon bras droit dans le business mais partout quoi. Mon vrai bras droit pas bras droit stagiaire, alternance, le vrai bras droit acteur, le mec à qui tu fais un business t’en fais plein et casé avec toi jusqu’au bout. Et par rapport à ça, si tu veux et ce qu’on voulait faire, on s’est dit il faut qu’on réunisse les gens. Au même endroit. En fait, il faut qu’à un moment on arrête de se disperser droite, gauche, etc et qu’on se mette sur un point de la carte et qu’on puisse se poser à un endroit de son ensemble et qu’on crée une cohésion et puis voilà déboule et c’était le début.

Maxime (00:14:02) - Donc ça vient un peu de partout si tu veux. Au début tu sais pas encore où tu vas être à Amiens, Lyon, Paris, comment ça se fait tes clients, etc. Et la grosse décision surtout qu’on a pris, c’est de gérer tout ça pour se mettre en un seul endroit. Parce que voilà ce que je veux dire. Mon point ça, c’est que c’est mon bras droit. Module gérant Qu’est ce qui se passe quand t’as. Jules manage beaucoup de Manage deux ou trois personnes dans l’entité qui sont en présentiel. Imagine, t’es dans une organisation, les gens sont malins ou celui avec qui tu bosses s’inquiète ton supérieur hiérarchique. Je ne veux pas parler de rapports de force, des choses comme ça. Mais tu es qui? Tu dois bosser? Qu’est ton manager? Il est à distance Et le mec, quel gérant de la boîte? Donc une petite strate au dessus, il est en présentiel donc il plein de situations. Mais moi j’ai toujours géré en faisant attention à ça, mais plein de situations où l’alternance et un peu malin s’il est pas trop content en fait deux parce qu’on lui a dit si on lui a dit ça par son manager qui est à distance, il va essayer de by bypass en présentiel avec le gérant.

Maxime (00:15:02) - Et ça c’est un vrai problème. Alors avec Jules, on a une super bonne communication qui s’appelle quasiment tous les soirs, enfin je veux dire. Donc on communique énormément. Donc voilà, on évite ces situations là, mais je pense que ces situations ont été vécues ailleurs, et ça, c’est le plus dangereux pour moi. Sincèrement, quand on a des personnes à distance, des personnes en présentiel et c’est très en es point dans le post que j’ai rédigé justement.

Xavier (00:15:26) - Oui, c’est toujours un problème de communication en fait. Si, si, t’as des si t’as des communications en. Forcément, c’est toujours plus simple d’aller parler à quelqu’un que de que d’ouvrir son sac et de mettre un message et attendre que ça soit vu pour répondre, etc. Et non par défaut. Par défaut, ça sera les communications directes qui vont passer d’abord. Et en plus, si t’as des gens qui veulent bypass ou qui veulent qui sont plus sont pas bienveillants, effectivement ça fout, ça fout la merde tout de suite.

Maxime (00:15:56) - C’est simple.

Xavier (00:15:57) - Mais du coup tes alternants ils étaient managés par par ton associé qui était en full remote à Lyon, mais ils étaient dans les locaux d’Amiens.

Maxime (00:16:08) - Ouais, c’est ça. Alors du coup, moi forcement j’avais un minimum de management sur place, mais en fait en opérationnel du coup on a deux boites. Moi j’étais pendant une période très focus sur le lancement du produit, sur la deuxième boite qui est assez technique etc. Donc il fallait que je passe la majorité de mon temps sur le lancement de ce produit et on interverti comme ça. Et Jules devait chapeauter si tu veux. La première boite qui était process etc a fait en sorte que ça tourne si tu veux. Et du coup bah ça se passe ça c’est quand même plutôt bien passé dans l’ensemble. La situation ça fait cette situation, ça fait dix -11 mois là depuis c’est quand même plutôt bien passé, mais tu vois que si ils étaient là en hybride, c’est à dire là de manière régulière, pas tout le temps mais de manière régulière, ça aurait été d’autant plus efficace.

Maxime (00:16:57) - Je pense qu’on peut pas trop mesurer, mais je pense qu’on a perdu un peu de performance et d’organisation et de productivité avec cet engagement.

Xavier (00:17:05) - Et pourquoi est ce que vous n’avez pas recruté alors? Peut être parce qu’il sont sur les deux boîtes, Mais pourquoi est ce que les alternants qui sont majoritairement managés par ton associé, vous les avez pas recrutés à Lyon? Ou hors immo de par défaut.

Maxime (00:17:22) - Pour répondre sur le remote, pour moi c’est compliqué d’avoir un profil junior en remote parce que je pense que quand on quand on démarre direct, on doit apprendre des choses, etc. Je préfère quand même avoir un débutant en physique, ça empêche pas qu’après avoir été travaillé, ils ont du télétravail de temps en temps les alternants. Mais au début, moi je trouve ça compliqué sincèrement d’avoir des juniors qui débutent comme ça en full remote. Il y a peut être des exceptions, je connais pas en voilà. Mais en tout cas pour ma part, je trouve ça compliqué. Ensuite, pourquoi pas Lyon? Est ce que c’est quand même moi qui qui porte les boites en tant que gérant? Et ça aurait été bizarre en fait d’avoir, si tu veux la direction de la boite complètement transférée à Lyon.

Maxime (00:18:01) - Sachant qu’à Amiens on a quand même du monde aussi. Ah moi j’ai. J’ai mon frère qui bosse, Thomas qui est à Paris, il est aussi à Villefranche. Donc finalement, la majorité des équipes sont quand même situées autour d’Amiens, entre Paris et Amiens, ville dans ce coin là. Donc ça aurait été bizarre que transférer la moitié à Lyon, c’est l’idée qu’on avait eu de mettre un alternants ou deux à Lyon et puis un ou deux à Amiens. Mais on s’est toujours refusé. À la fin on s’est dit ouais mais splitter l’équipe comme ça dans une petite boîte à outils, que sept huit allaient même jusqu’à dix les splitter comme ça en deux, on n’y croyait pas, sincèrement. Moi j’ai toujours pensé alors je n’ai pas testé. Peut être que j’ai tort, mais moi j’ai toujours pensé que ça aurait été une énorme connerie de faire ça en termes de cohésion, de choses comme ça, D’avoir, ça aurait fait deux, presque deux boîtes différentes je trouve en terme d’équipe.

Xavier (00:18:52) - Ouais bah alors pareil pour en avoir parlé avec des gens sur ce podcast, alors il y a deux points.

Xavier (00:18:57) - Le premier point, c’est sur les juniors juniors en remote. Est ce que c’est une bonne idée ou pas? Il y a eu, j’ai interrogé beaucoup de personnes dessus et il y a un débat dessus. Il y a des gens qui disent Moi, jamais j’ai besoin de deux juniors parce que c’est trop chiant en remote et d’autres gens qui sont ici en remote, ça se fait tout à fait pour passer du temps, mais ce sont Tu passes du temps aussi en physique, donc bien des balades, tu es sur sur embaucher des gens aux alentours de Lyon, aux alentours de la personne qui les manage on va dire où en remote? Mon avis à moi, c’est que du coup ça t’aurait forcé à mettre plus par écrit. Tu vas peut être être plus transparent sur la communication. Si si, les gens qui étaient partagés ou qui étaient plutôt managés par quelqu’un d’autre dans une. Si t’avais deux équipes, du coup t’étais peut être plus obligé de mettre en place de la doc ou ou de la communication et peut être des get together.

Xavier (00:19:50) - Enfin, tu as des des événements, des trucs comme ça, pour créer la cohésion quoi. Après on pourra jamais refaire le public.

Maxime (00:19:57) - Hein? Ouais non, bien sûr. Après je pense que oui en effet, mais je me dis l’effort que ça demande en terme même de maturité managériale, de maturité de boîte, même d’image, de culture. Nous, à notre stade, je sais pas si ça aurait été bien fait ce truc là. Et en effet, je suis d’accord avec toi. Après quand tu peux faire ça et si tu as des évènements, des choses comme des boites full remote font des des des événements deux, trois, quatre fois dans l’année. Mais vu nous cette croissance là, on sait. Voilà, cette boîte là, elle a passé sa quatrième année, comme je l’ai dit à Double, son chiffre d’affaires tous les ans, c’est le bordel, c’est le chaos en fait. Tu vois, c’est en fait à chaque fois, à chaque rentrée, c’est le chaos total, puis ensuite en structure, en process, etc.

Maxime (00:20:44) - Mais pour l’instant, si tu le sais, je pense que beaucoup d’entrepreneurs le connaissent. En tout cas je le souhaite à beaucoup de gens, mais c’est super épuisant. Et en fait apprend tu apprends sur le tas, tu apprends en faisant. Et quand à une croissance qui est violente, bah déjà tu gères à croissance sans que ça parte en sucette du point de vue de tes clients qui arrivent à maintenir ton expérience client, c’est déjà cool. Un cercle fermé? Oui, je pense que c’est un défi trop grand à relever pour nous à ce stade.

Xavier (00:21:11) - Ok. Et du coup, est ce qu’il y avait des avantages? Est ce que. Est ce que t’as vu des avantages? Ou est ce que t’as des personnes de ton équipe qui soient soit en full remote ou en full remote? Il y avait des avantages ou. Ou juste était comme ça par défaut. Et finalement tu te dis ça vaut pas le coup je jette ou j’arrête quoi.

Maxime (00:21:31) - Oui, il y a des avantages. Ce serait mentir que de dire il n’y a pas d’avantage full remote, il y en a.

Maxime (00:21:35) - Après, les avantages nous qu’on a vue sur le full remote, c’est que. Mais est ce que c’est l’eco full? Je n’en suis pas sûr en partie. Les outils digitaux, forcément, tu as toute une équipe de choses comme Tuan Chene, Slack, tu fais des automatisation, on est beaucoup plus focus finalement sur tes outils digitaux et des process digitaux et finalement ça colle bien avec ce qu’on fait sur les deux boites. C’est super important aujourd’hui d’avoir des process et d’être enfin je dirais costaud sur l’environnement logiciel parce qu’il y a la face où on a rien, il y a la face où on a trop et puis on arrive dans la phase où on sait ce dont on a besoin et c’est très long tout ça pour moi, ça fait accélérer les choses là dessus. Donc ça, on aime bien aussi. Voilà, on a mis en place tout ça après, dans l’organisation actuelle, voilà. Et je pense que ça nous a fait perdre en productivité et que les gens, voilà, quand il y a des gens qui sont en présentiel et des gens à distance, ils vont avoir tendance quand même à à plus écouter et à plus valoriser ce qui se passe en présentiel que à distance.

Maxime (00:22:39) - Et malheureusement je pense que l’entre deux a pas été bon. Donc ouais, hormis voilà, je l’ai, l’équipement, la façon de travailler qui apporte quand même des choses, faut pas mentir. Et on a pas retiré tant de points positifs. C’est pour ça qu’à la rentrée on se retrouve tous dans une ville sympa et on sera en hybride quoi.

Xavier (00:22:59) - Ok. Ok pour les points positifs du remote. En gros, c’est soit des salariés qui ont une facilité à recruter certains profils, notamment plutôt les profils techniques, les dev etc qui veulent du full remote de plus en plus d’autres profils aussi. Mais là aussi la facilité de ton bassin d’emploi t’es obligé de recruter que sur Amiens par exemple ou que sur Paris. Tu peux aller chercher des gens un peu partout, y compris dans le monde. Pour les start up qui sont ultra tech et qui ont besoin de compétences ultra précis, c’est intéressant. Et puis après t’as des économies d’échelle parce que t’as pas de bureau quoi. Forcément.

Maxime (00:23:34) - Totalement.

Xavier (00:23:35) - Mais. Ok, ok, j’entends ce que tu dis et du coup, est ce que tu peux nous dire ce que vous avez décidé pour pour la rentrée? Quel va être, quel va être votre organisation? Comment vous allez faire?

Maxime (00:23:48) - En gros pour la rentrée.

Maxime (00:23:49) - Ce qu’on a fait tout simplement, c’est que on a regardé quelle vie, dans quelle ville on avait envie d’aller pour l’année prochaine. Globalement, où est ce qu’on se réunit tous? Parce que notamment elle se pose tout le monde fin prêt. Les gens ont envie de comprendre qui est ce qu’ils ont envie de comprendre aussi parfois quand ils commentent. Mais tout le monde a cru dans le poste fin. Beaucoup de gens ont cru que j’avais imposé ça le dit. Balancé. Fin de la récré, retour au bureau. Ah mais bon voilà, moi je ne suis pas le Musk, je suis pas Jeff Bezos, ça ne marche pas comme ça du tout. Non, c’est un process qui s’est fait naturellement ensemble, etc. Et on a fait un tri des villes où on devait se retrouver et finalement on ouvre un on garde un bureau à Amiens parce que on a des clients là bas, etc. Et puis notre deuxième boîte était qui met. Nous on installe des capteurs sur tout ce qui est chaufferie, plomberie, etc sur des bâtiments.

Maxime (00:24:41) - Donc le métier reste quand même présentielle. À mine de rien un minimum. Là dessus, c’est pas un sas. Non, Kansas, tu peux te follower moteur, aucun sujet là dessus. Nous, on est, on est un, on a du hardware et du SAV là dessus. Et donc on se retrouve tous en fait. On va passer un peu de temps là, à Valencia, en Espagne, on ouvre un bureau là bas, lié aussi à la culture qu’on a envie de donner à la boîte parce qu’on aime la. Moi j’aime beaucoup la diversité, j’aime les cultures différentes et j’ai envie d’avoir dans ma boîte des gens qui ont une culture différente parce que je trouve que c’est un apport phénoménal là dessus. Donc on fait ça, on va voir comment ça se passe pendant un an, Non, parce qu’on va faire beaucoup des retours avec la France, c’est chiant, etc. Machin Mais on se retrouve tous en fait là on est en train de déjà tout prévoir. Alors là, je suis moi même en Espagne pour préparer tout ce nouveau bureau etc.

Maxime (00:25:27) - La visite machin, l’organisation en ce moment et du coup on se retrouve tous là bas et sincèrement, j’ai jamais vu des gens et moi inclus aussi heureux à l’idée de se dire je vais bosser là bas, c’est une ambiance de dingue, on va bien que ce soit boulot ou vie sur place, bien être, coût de la vie, etc. Ça a été pensé très comme ça. En plus ça a été pensé coût de la vie parce qu’en France tout augmente etc aussi, Paris ça coûte une fortune etc. Et donc l’idée c’était de mettre tout le monde sur un endroit qui plairait. Franchement, on a pris même en compte les passions des gens. Moi j’ai mon city aussi en fan de voile. On a pris une ville au bord de la mer où lui, il pourra faire des activités nautiques à fond. Mon frère c’est plutôt un squatteur, il y a des super skatepark, etc. Ça a été un tout, un process comme ça. Je veux dire, c’est un truc qu’on prépare depuis six sept mois en clément et là on arrive en février à mai.

Maxime (00:26:24) - Mais voilà trois Donc le voilà ce qui est prévu à la rentrée pour nous.

Xavier (00:26:28) - Mais attends, du coup, tout le monde déménage où? C’est Où est ce que tu fais ça? Quelques semaines par une semaine par mois, etc. Et après les gens y retournent dans leur ou tu déménages tout le monde.

Maxime (00:26:40) - Tout le monde déménage mais tout le monde était ok. Évidemment, j’ai demandé aux gens avant évidemment est ce que tu serais prêt ou pas? Et j’ai aucunement forcé, ça a été posé comme question s’il y en a un, notamment dans les associés qui veut pas, bah on le fait pas, on a pas l’équipe. Aujourd’hui, on est une petite équipe, une core team, on ne peut pas perdre quelqu’un de cette équipe là, c’est pas possible. Donc du coup ça a été d’un commun accord. Mais après je dis un truc, je pense que tu as, c’est que des gens qui t’attire, ce vent t’attire, c’est des gens qui te ressemblent aussi, sauf exception. Mais du coup moi j’ai été expatrié pendant plus d’un an et demi en Asie.

Maxime (00:27:19) - Jules a beaucoup voyagé aussi en Amérique du Sud. Thomas et notre City Hall a toujours eu une vie d’expatrié parce que ses parents est expatrié et mon frère Alex aussi très ouvert, etc. Donc finalement, c’est une communion d’esprit aussi située.

Xavier (00:27:34) - Ok, il est aimé du temps, mais les alternant avec.

Maxime (00:27:39) - Alors Non, non, non, non, non. Du coup, la question qui a eu c’est sur alterno salarié mais après c’était déjà c’était pas lié à ça, c’est des gens qui allaient partir, qui allait pas rester chez nous pour X ou Y raisons. Et du coup on a anticipé un nouveau recrutement et on a trouvé que ce soit salarié ou stagiaire, on n’a pas eu de grosses difficultés à trouver les profils pour venir.

Xavier (00:28:02) - Ok, ouais, c’est intéressant. C’est marrant comme c’est marrant comme solution en fait.

Maxime (00:28:10) - Un truc qui chose c’est un truc qui fait penser à des full remote qui partiraient comme ça d’un coup dans un pays frontalier, trois ou à l’autre bout de la planète, peu importe. Ben nous on le fait pas en full remote, on le fait en présentiel, tous ensemble en équipe et on va se poser la voiture.

Xavier (00:28:26) - Ok. C’est marrant, j’avais interrogé sur ce podcast le directeur France de FI Num. Eux, ils avaient des locaux à Malte et c’était un peu le même, la même idée. Mais eux avaient chacun un. C’était une boîte un peu plus grosse et donc ils avaient chacun leur vie tout en étant full remote et ils avaient chacun leur vie en France ou ailleurs. Et par contre, il y avait toujours des locaux avec des apparts dispo et du coup tu pouvais venir bosser à Malte quand tu voulais retrouver des gens de la team à Malte et tout ça tout ça. Je te demandais si c’était du full time en Espagne ou pas. Mais c’est intéressant de bouger toute la boite quoi.

Maxime (00:29:01) - Ouais c’est ça. Après c’est pas du full time parce que naturellement avec l’activité, la deuxième boite, moi déjà par exemple en septembre, je dois pas mal revenir. Thomas, c’est votre site Yo, il doit aussi aller sur site. Jul pareil, il a des rendez vous. Donc du coup finalement on veut aussi des allers retours où on va passer trois, quatre ou cinq jours en France et il y a un bureau qui est à Amiens aussi, toujours là.

Maxime (00:29:19) - On a gardé un bureau là bas. Donc en fait, on va être partagé entre la France et l’Espagne, mais le camp de base entre guillemets de vie perso, ce sera plus à Bastia, en tout cas pour les 100. Ok.

Xavier (00:29:34) - Ok. Intéressant comme solution. Il y a un truc je pense aussi qui a fait beaucoup réagir dans ton post. Euh je pense ce sera le dernier point à prendre en lateral podcast c’est. Tu parles du désengagement des salariés en disant quelque chose du genre Euh. Ne soyons pas naïfs, le furry mode c’est aussi une façon très simple de faire pour les gens qui ont plus trop envie de bosser. Il s’en fout. Le mode personne est manager et il y a un espèce de laisser aller puis finalement une démission. Ils. En quoi est ce que tu peux nous en dire un peu plus là dessus? Je pense ça fait beaucoup réagir.

Maxime (00:30:04) - Un oui, ben écoute là dessus, oui, évidemment que ça fait beaucoup réagir. J’ai précisé une chose, c’est le problème des réseaux sociaux, ça va vite et du coup on ne peut pas tout nuancer.

Maxime (00:30:15) - Mais le premier point déjà c’est j’ai pas dit ça dans le sens où tout le monde cela touche en télétravail, c’était pas du tout l’objet, c’est à dire que ces situations là existaient aussi et qu’il fallait les prendre en compte. Et alors on a le premier argument à ça. Le contre argument c’est de dire oui, mais quelqu’un qui est dans un mal être, il sera tout le temps dans un mal être en présentiel. Oui, c’est vrai, c’est vrai, mais quelqu’un qui est dans un mal être qui sera en full remote, ce sera d’autant moins perceptible et d’autant moins gérable quand il est complètement coupé. Des gens qu’on voit pas le matin, qu’on voit pas son expression de visage, qu’on peut pas lui dire un bonjour, qu’on peut pas aller faire une discussion autour de la machine à café, ben ça ce sera d’autant moins perceptible si c’est à distance. Et tu vois, moi je dis ça pourquoi? C’est parce que pendant un an, dans le cadre de la deuxième boîte, j’étais en permanence justement en contact avec des DRH, grands groupes, PME, Audi qui étaient justement dans cette ère post.

Maxime (00:31:10) - Quid de se poser la question comment je perds mon être? Est ce que je mets trois jours? Est ce que les gens choisissent? Est ce qu’ils peuvent faire du full remote si on veut, s’ils veulent, etc. Et je vais te dire un truc dans les usines, bah ils sont bien emmerdés aujourd’hui dans les usines avec le CO vide et bosco vide, ils ont laissé faire le full remote et aujourd’hui ils se retrouvent avec des gens. Ils ont même pas, ils ont même pas vu passer à des gens qui se sont barrés sans rien dire, genre qui est en full remote. Alors le pourquoi du comment est ce que la culture était toxique etc. C’est pas le débat ça, je suis d’accord. Oui c’est sûrement ça le problème. Mais n’empêche que ce full remote, il y a des gens qui en ont profité pour disparaître ou avoir continué une espèce de dépression malêtre encore pire qu’avant là dessus. Et j’ai plein de RH qui m’ont dit nous, notre boulot aujourd’hui, le sujet vraiment qui est brûlant, c’est les risques psychosociaux liés au télétravail dans la boîte.

Maxime (00:32:04) - Et c’est pas dire d’imposer aux gens de revenir tous les jours au bureau, c’est pas ça, mais c’est que forcément il faut le prendre en compte. Il y a des gens, ils ont pas envie d’être en télétravail parce que chez eux ça va pas, parce que c’est juste chez eux, c’est pas adapté ou il y a des choses comme ça et on en parle en tout cas dans ceux qui sont plutôt pro, full remote pro. Le travail mais on en parle jamais des risques psychosociaux, c’est jamais nuancé, etc. Et ils existent. Alors est ce que c’est 1 %? Est ce que c’est 15 %? Est ce que c’est 30 %? J’en sais rien, mais ils existent et à partir de là, pour moi, c’est hyper important de prendre en compte parce qu’il s’agit de santé, de psychologie du bien être et que là, les conséquences sont hyper graves quoi.

Xavier (00:32:43) - Ouais, alors c’est intéressant, c’est intéressant ce point là et. Et j’ai l’impression que ça va boucler un peu le truc parce que je vais donner mon sentiment sur sur à la fois ton histoire et ce point de vue, à la fois de désengagement et de malaise social.

Xavier (00:32:59) - Je pense que tout ça est dû à une espèce de mauvaise connaissance de ce qui est possible Word ou des bonnes pratiques. Il y a des grosses boites qui ont qui ont fait le travail depuis plutôt des grosses boîtes anglo saxonnes qui ont fait le travail. Je pense à Gitlab typiquement. Je sais pas si tu connais Gitlab ou Dropbox que j’ai eu ce podcast et qui a passé toute la boîte en télétravail. Et eux, ils sont confrontés assez à cette problématique là. Ils l’ont documenté et du coup Gitlab a fait, il a fait vraiment un super boulot sur la notion de sujet. Mais en France, on a encore vachement de mal et en plus on s’est pris le qu’Ovide. Et typiquement les grands groupes. Ils se sont pris le combiné en pleine tête et et ils ont mis du télétravail, pire que du télétravail. Comme c’était du jour au lendemain, tu vas chez soit, tu vas chez toi, t’as pas le choix, etc. Et s’en remettre sans mettre en place la culture qui va avec, les bonnes pratiques qui vont avec, etc.

Xavier (00:33:51) - Le télétravail, tu peux pas, tu ne peux pas prendre une boîte classique et dire bah du jour au lendemain en passant full remote, tout le monde bosse de chez soi et ça va fonctionner parce que les salariés vont être malheureux. Les managers vont être malheureux aussi parce que manager quelqu’un qui en full remote, c’est pas du tout la même chose que de manager quelqu’un qui en présentiel sur une chaise et du coup tout s’effondre en fait. Et moi je pense que tout ça vient vraiment d’un d’un socle qui est il y a, il n’y a pas de formation, il n’y a pas de pro, il n’y a pas de bonnes pratiques. On n’arrive pas à tirer des enseignements de ce qu’ont fait les gens avant. Et c’est un truc qui revient encore une fois souvent sur ce podcast, parce qu’on a des gens, je pense à Pompon, à Boone qui a un CRM, qui font un boulot super bon sur à la fois la culture, la prison, la prise en compte des interactions sociales, du bien être de leurs salariés, etc.

Xavier (00:34:40) - Ils sont en full immo complet, ils font un super travail là dessus. Mais, mais, mais en fait quand t’es comme toi, c’est à dire entrepreneur, que tu débutes et que tu dis bon en fait je suis en full remote par défaut, comment je fais? Ben en fait tu sais pas trop où aller et c’est un peu compliqué. Et effectivement, les salariés en général ils en prennent plein la tronche parce que parce que pour eux c’est bosser de chez soi. Mais quand t’es étudiant ou parisien dans 25 mètres carrés, bosser de chez toi, c’est l’enfer. Alors qu’il y a des solutions. Typiquement, j’ai enregistré un épisode y’a pas très longtemps qui sera publié après le tien je pense sur du coworking. En fait c’est une solution auquel on pense pas souvent mais mais est en télétravail, ça peut aussi être aller bosser à dix minutes en vélo dans le coworking à côté, payer par ta boîte. Du coup tu tu rencontres des gens, tu te socialise, tu coupe avec ton environnement perso. Il y a un environnement pro, un environnement perso, il y a plein de, il y a plein de solutions mais mais elles ne sont pas accessibles facilement.

Xavier (00:35:31) - Et les usines, enfin toutes les grosses boites, c’est des choses qui savent pas ou qui ont du mal à mettre en place.

Maxime (00:35:40) - Après. Juste pour rebondir sur ce que tu dis rapidement, mais je pense qu’il y a de ça. Je suis totalement d’accord avec toi, quand on a pas les outils pour manager en full remote, c’est un enfer et on voit comment des grosses boites et des grosses boites ont pasla grâce pas la rapidité et la souplesse qu’on peut avoir en startup ou dans des plus petites structures. Mais je pense aussi très sincèrement qu’il y a aussi une question de culture et donc de personas de salariés que tu as dans ta boite à Gitlab. J’ai lu plusieurs papiers justement sur leur très grande, leur belle réussite sur le full immo. Ils servent de référence clairement aujourd’hui. Là dessus, je ne suis pas sûr que si tu prends un Crédit Agricole. Et un Gitlab, c’est les mêmes populations de salariés. Alors sur certains segments oui, mais pas totalement. Et du coup ça fait aussi que le process Gitlab, il a été appliqué à une culture spécifique, à un persona spécifique de salarié avec une activité spécifique, mais que quand tu commences à aller sur d’autres boites un peu plus classiques comme des banques ou juste le Crédit Agricole qui a une culture particulière de culture, de proximité, de contacts, etc et joue beaucoup là dessus, même dans leur stratégie d’agence bancaire, etc.

Maxime (00:36:45) - Du coup, oui, tu as et c’est compliqué de penser que le full remote peut marcher dans ces organisations là aussi, liées aux gens eux mêmes, mais de qui tu attires en fonction de ton image de marque, de ta culture, de ton service, ton produit quoi.

Xavier (00:37:00) - Ça, c’est intéressant aussi. Il y a donc Gitlab. T’as raison, parce que là on est en mode depuis le début. Donc effectivement, par défaut, il y a un biais énorme de recrutement qui recrute des gens qui ont envie de faire des followers. Moi, essentiellement, là sur Spotify, j’ai eu, j’ai eu Dropbox, un manageur de Dropbox qui nous a expliqué la transition Dropbox. Donc c’est une boîte de tech, c’est un sas, donc c’est facile à faire du télétravail. Y a des gens qui sont quand même plutôt, on va dire, ouverts à ce genre de trucs. Euh, même s’ils avaient en fait, ils avaient une culture très, très bureau. Tu vois, Silicon Valley, on a des super bureaux avec des snacks, des toboggans, des des trucs comme ça.

Xavier (00:37:33) - Et. Et en fait, après le quid. Donc ils sont pris de commune en pleine tête, ils ont fermé les bureaux, etc. Tout le temps dans tous les autres. Et après le Coville, ils se sont dit en fait on va passer en full remote pour tout le monde. Et donc ils ont migré la boîte d’une boîte très présentielle à une boîte vraiment full remote et ils ont fait un kit super intéressant. Tu as que tu pourrais aller voir si tu veux. Et en fait le mec m’expliquait que donc Dropbox c’est quatre ou 5000 salariés à peu près. Donc du coup il y a des tech, il y a des gens qui sont qui sont très tech, orientés on va dire, mais aussi des gens qui font de la compta d’Annecy et faut il y a un peu tout. Et en fait ils ont réussi et donc ils ont, ils ont suivi avec des enquêtes, etc. Ils ont un peu les gens sont contents et ils ont. Mais ils ont mis six mois, un an à faire la migration avec beaucoup d’allers retours avec leurs salariés pour savoir ce dont ils avaient besoin, comment organiser le process, comment modifier la culture de la boite petit à petit pour la mettre, pour la migrer vers deux vers du follower mode.

Xavier (00:38:26) - Donc il y a eu un vrai. C’est jouable. Évidemment, si t’es banquier et que tu fais du comptoir, tu pourras jamais t’envoler. Mais il y a vraiment ça. En fait c’est jouable, mais. Mais il y a un vrai effort de migration à la fois d’outil de culture, de changement de process, etc etc. Ça se fait pas du jour au lendemain quoi.

Maxime (00:38:45) - Après Dropbox, Swatch, ça fait un parallèle avec les geeks, la Silicon Valley, parce qu’ils ont très certainement pris exemple sur ces organisations là. Donc ils ont fait comme Tweed qui a des bureaux phénoménaux avec tout gratuit, machin, etc, le snack, etc. Mais là, ce qu’on observe quand même, c’est que la Silicon Valley a été la première à aller sur le full remote, Google, Tesla, Tweeter, etc. Et que là, y’a quand même un revirement énorme de la part de toute la tech américaine. Et du coup, est ce que ça va être intéressant de suivre si Dropbox tient ou pas aussi? Ou est ce qu’ils vont suivre finalement aussi la même évolution que les autres dans la Silicon Valley parce qu’ils ont une culture assez proche? C’est super intéressant sur cette histoire justement.

Xavier (00:39:28) - Oui, clairement. Et je pense que le bad buzz que tu t’es pris y vient aussi de de ça parce que on a pris un espèce de gros de grosse mode, du télétravail, du full remote là, après le Quid et puis là les gens, justement parce que je pense aussi que tu vois, soit ils ont mal mis en place et puis il y a des gens à qui ça convient pas clairement. Et du coup voilà, c’est en train de redescendre tout doucement. J’ai vu hier que Google disait qu’il qui repassait en présentiel, donc effectivement ça va être sympa à voir. Et moi mon sentiment profond, c’est que ça aura augmenté l’appétence pour l’hybride avec des gens qui sont en flex office, tu vois qui, qui, qui du coup sont plus libres et font pas du lundi, vendredi 9 h 17 h mais un peu plus de liberté là dedans et que les boites en full remote vraiment pure, ça demande tellement d’implication quasiment depuis le début ou d’app ou d’implication pour migrer que ça restera quelque chose de relativement marginal.

Xavier (00:40:26) - Quelques pour 100 de boites qui font ça, mais mais pas beaucoup plus que ça. Je pense pas à voir, mais c’est un peu simplement.

Maxime (00:40:34) - 60 % je pense. Le full remote c’est réservé quand même à une certaine élite, alors ça va faire plaisir aux tenants du full metal. Je leur donne des compliments mais c’est vrai, faut être bon full remote, faut être chaud. Non mais moi je vois, je commence à manager des gens et ce soir j’ai de plus en plus sincèrement la culture de l’écrit, ça implique de bien savoir écrire aussi bien sur le fond que sur la forme. C’est pas tout le monde qui sait faire ça et je reprocherais en avoir, mais tout le monde n’est pas capable de faire ça. Je veux dire, ça demande de la concentration, une autonomie qui est, qui est énorme, vraiment, là dessus, une conscience professionnelle vraiment très forte. Bah en fait les boites qui sont full remote, ce qui marche, moi je leur dis chapeau sur. Recrutement parce qu’ils ont elles ont des tueurs et d’autant plus si elle fidélisent.

Maxime (00:41:22) - Elles ont des tueurs, des gens qui arrivent à se tirer eux mêmes, des Voilà qui. Et franchement, ce ne sera pas On n’arrivera pas à faire ça pour tout le monde, ça c’est clair.

Xavier (00:41:31) - Ouais. Intéressant. Intéressant comme discussion. Est ce que tu as des choses à rajouter sur sur cette histoire de post LinkedIn? Et il y a des trucs que tu voulais que tu voulais éclaircir avant qu’on clôture le podcast?

Maxime (00:41:47) - Oui, rapidement après, j’avais refait un post derrière où les gens avaient vu, mais vu qu’on m’a insulté de menteur parce que les gens savent mieux apparemment ce que veulent mes collaborateurs que moi. Bon, simplement, le premier point c’est que j’ai mis en cause le foulard immo et pas le télétravail, parce que visiblement c’est flou. Opacité encore à l’image. Ce que l’image a joué en cinq ans, on n’en a pas parlé, mais l’image que j’ai mis. Ah oui, oui, c’est vrai ça en fait c’est un troll. L’image, c’est une blague? Faut que les gens se calment.

Maxime (00:42:15) - C’est une blague? C’est un screen sur Twitter pris à l’arrache que j’ai mis, le post était déjà écrit, je me suis dit OB sera marrant, les gens vont rigoler. Bref, on rigolait. Du coup ils ont pris au sérieux premier degré malheureusement ce truc là. Mais oui, c’est une blague Et voilà. Et après non. Sinon, par rapport aux commentaires qui ont été dit, là j’ai tout expliqué. On a discuté longtemps de pourquoi on pourquoi ça avait pas fonctionné. Et moi, ma conviction profonde, c’est que si on a une partie follow et une partie hybride, ça marche pas et qu’en tout cas nous on trouve notre équilibre dans l’hybride. Et moi je suis un gros défenseur d’hybride pour le coup et du télétravail. Pas des jours imposés justement, mais d’une organisation où t’as un silo deux jours, deux ou trois jours peut importe un chacun fait comme il veut, mais tu les poses quand c’est pratique, quand ça t’arrange, quand t’as besoin de bosser au calme, etc. Et ça, c’est l’organisation qu’on fait que nous on préfère et qui nous permet d’avoir un équilibre vie privée, vie pro.

Maxime (00:43:15) - Moi ça me permet d’aller au sport quatre fois par semaine, voilà, de penser à ma santé etc. De prendre le temps de cuisiner, donc de bien manger, etc. Et donc c’est là où je vais rejoindre un peu la team full remote sur certains arguments. Oui, c’est l’équilibre vie privée vie perso est bien plus agréable quand on a une dose de télétravail, mais nous c’est pas le following. Voilà.

Xavier (00:43:36) - Ok ok. Et tu disais un truc aussi intéressant dans ton post ou dans le commentaire, je sais plus, c’est que tu disais qu’en fait c’était salarié. C’est les gens de ta boite en fait qui disaient moi j’ai plus envie du follower. Moi je pense que ça c’est un fait aussi que ce qu’il faut retenir c’est juste en fait une boite c’est une grosse, un groupe de gens, il faut, il faut, il faut pas imposer, que ce soit dans un sens ou dans l’autre un peu. C’est idiot quoi, Tu vas juste au carton si tu fais ça?

Maxime (00:43:59) - Ben oui, et puis après on devient juste finalement dogmatique, idéologue et et ça je pense que c’est pas bon.

Maxime (00:44:06) - Et moi je te dis, même dans les alternants, l’an dernier, j’avais deux alternants, elles m’ont dit mot pour mot Maxime, moi je veux très peu de télétravail, même lui je très peu télétravail. J’ai besoin de voir des gens, j’ai envie d’aller en déplacement client. J’en discutais et quand on dit ça, bah voilà, tu vas pas leur dire non. T’as deux jours télétravail obligatoire, tu vas chez toi? Ah non!

Xavier (00:44:27) - Oui, je finis toujours le podcast avec la même question que je tourne un peu en fonction des invités. Et l’institut? Si t’avais un conseil à donner à quelqu’un qui qui lance sa boîte maintenant, c’est le toi d’il y a quatre ans on va dire. Qu’est ce que tu donnerais comme conseil d’organisation du travail? Quand est ce que tu referais les choses là bas? Les refaire en gros?

Maxime (00:44:52) - En fait ce débat, ça dépend des orgas. Si je prends moi je prends des types de watts comme moi. Start up. Nous on est en smart building, on fait de l’attaque, etc.

Maxime (00:45:00) - On a celle du hardware. Je ne vois pas comment on peut faire du full mode dans ce business là. Donc je crois que je recommande quand même d’avoir plutôt des gens qui voient qu’il y a un peu de présentiel, au moins pour le début, parce que je trouve que c’est important, surtout sur une équipe fondatrice, de bien se connaître et moi on m’enlèvera pas un truc si tu veux. Et je vais clore mon propos là dessus, c’est qu’on tisse des liens beaucoup plus forts en présentiel qu’à distance et on pourra jamais le remplacer.

Xavier (00:45:24) - Ok. Ok. Merci Maxime pour ce podcast et pour pour avoir pu partager ton avis. C’était cool. C’est cool de discuter avec toi.

Maxime (00:45:34) - Et bah écoute, merci à toi Xavier, c’était super intéressant et avec c’est un grand plaisir de répondre à tes questions.

Xavier (00:45:46) - Merci d’avoir écouté Génération Remote. Si c’est votre cas, ça vous a plu? N’oubliez pas de le partager autour de vous et lui donner cinq étoiles sur iTunes. C’est la meilleure façon de m’aider. Si vous cherchez un emploi full remote, allez faire un tour sur rim fr.

Xavier (00:45:58) - Comme c’est un job board qui regroupe tous les emplois tech 100 % remote. On se retrouve dans quinze jours pour un nouvel épisode. D’ici là, portez vous bien.

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